Uncharted 3 : Drake’s Deception sort la tête du sable
Ce n’était un secret pour personne après le succès occidental d’Uncharted 2 (4,14 Millions dans le monde, 3,37 millions pour le premier, VGChartz), une suite avait été mise sur les rails. C’est Entertainment Weekly qui a obtenu l’exclusivité des informations en se rendant dans les locaux de Naghty Dog à Santa Monica. Tout d’abord, changement de décor, si le Drake’s Fortune (PS3, 2007) offrait des peintures plutôt axé jungle et Amongst Thieves (PS3, 2009) arborait beaucoup de variétés entre ville, pleines enneigées et forêts luxuriantes, Nathan va devoir ici affronter les plaines arides façon Lawrence d’Arabie (Lawrence of Arabia : David Lean, 1962), inspirées peut-être par les récentes aventures de John Marston dans Red Dead Redemption (2010) de Rockstar.
Rappelons que ce jeu mêle action, plates-formes, TPS un melting pot entre Rick Dangerous (PC, 1988), Tomb Raider (Core Design, 1995), et Gears of War (Epic Games, 2006). Le tout agrémenté d’une narration qui se délecte sans vergogne tant sa fluidité dans l’enchaînement des différentes phases de gameplay est exemplaire. Son scénario sur fond de chasses aux trésors est souvent assimilé à un Indiana Jones, on pourrait aussi penser à du Benjamin Gates (National Treasure ; Jon Turteltaub, 2004, National Treasure: Book of Secrets, Jon Turteltaub, 2007) pour le côté moderne mais certains trouveront la référence que peu élogieuse.
L’intégration des cut scenes y est très bien rythmée ne donnant aucune impression de longueur au titre. De plus, l’enrobage graphique rendant honneur à la puissance de la PS3 et en faisant un des plus beaux jeux au moment de sa sortie (10/2009).
C’est sur ces bases acquises, fort de l’expérience d’un premier épisode encore chancelant et d’une itération beaucoup mieux maitrisée que la team Naughty Dog s’attelle à une nouvelle mouture. Et c’est avec grand plaisir que nous retrouvons Amy Henning à l’écriture de cette nouvelle aventure. La creative director des Uncharted, ayant œuvré sur les Legacy of Kain : Soul reaver (Crystal Dynamics, 1999) et aussi sur Jak 3 (2004) nous apprend que l’histoire sera centrée sur la relation unissant Nathan et son mentor Sullivan. Ce dernier s’est mis à la recherche d’une ville perdue légendaire (“Iram of the Pillars”) le conduisant à arpenter l’un des plus grands déserts de la péninsule arabique : Rub’s al Khali. C’est dans cette atmosphère étouffante que l’équipe s’est lancé le défi de confronter son héros aux éléments organiques (eau, feu, sable) par goût de la difficulté à rendre crédible en termes de rendu d’animations.
Nul doute que ce teaser et que le trailer de 2 minutes à venir au VGA tournant sous le moteur du jeu va nous mettre l’eau à la bouche nous prévenant de la déshydratation.