Morts en série

Publié le par SolfrDam

Chaque année apporte son lot mortuaire de célébrités qui nous touchent plus ou moins selon notre enclin à la nostalgie.

Et là coup sur coup, c’est une alizée létale qui s’est diffusée subrepticement sur des monstres de séries de ma tendre enfance. Et pourtant, le premier je ne l’ai connu qu’au travers des multiples rediffusions car ce n’est pas une production réalisée de mon vivant.  Une occasion qui apparaît rêvée pour se soulever contre la doléance redondante de la méconnaissance de quelque chose : « Mais ce n’était pas de mon époque ! ».Qu’est-ce que cela peut faire. Tout le monde connait « La grande vadrouille » ou « Lady and the trump » en dépit des années décomptées depuis leur création.

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En tout cas, Danny Wilde m’aura marqué avec son regard malicieux, son air de sale gosse qu'on ne peut qu'apprécier, et ce duo avec Brett Sinclair charmé. Ce TV Show à la saveur sans pareil. Rien que le générique de « The Persuaders », composé par John Barry résonne dans toutes les têtes avec les images s’y mêlant inévitablement avec ses photos  des deux protagonistes en culottes courtes.

 

Et il n’y a pas que les culottes qui sont courtes, puisque la série aussi martelée était elle, ne se sera effeuillée qu’au fil de 24 épisodes soit une saison de nos jours. Une grâce trouvée surtout via son doublage français (Michel Roux), un comble quand on voit la purée insipide liée à l’eau qu’on dessert dans les productions actuelles.

Autre perte, non pas un acteur mais un producteur, scénariste et acteur de séries innombrables vous en avez forcément vu une : Les Têtes Brulées, Agence Tout Risque, 21 Jump Street, Les dessous de Palm Beach, et Le Rebelle… Derrière ces titres se cachent un homme : Stephen J. Cannell.

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L’homme à la machine à écrire qui aura tant gaspillé de papier à la fin de chaque épisode à jeter sa dernière feuille. (Toute ressemblance avec certaines pratiques hollandaises seraient fortuites et indépendantes de ma volonté).

 

Autre décès survenu tout récemment, celui de Simon MacCorkindale. Inconnu me direz-vous, point n’est vrai, c’était le héros de la fugace série Manimal, un pilote et 7 épisodes, de 1983.

«Jessie Chase, belle situation, jeune, beau garçon. Un homme qui a un avenir des plus brillants et un passé des plus obscurs. Des replis les plus profonds de l'Afrique aux sommets les plus élevés du Tibet, héritier du savoir de son père et des sombres mystères de l'univers. Jessie Chase, le maître des secrets qui ont séparé l'homme de l'animal et l'animal de l'homme : l'homme-animal ! »


Ce programme télévisuel me donnait la chair de poule, étant tout petiot, les transformations en différents animaux étaient anxiogènes. Souvenez-vous le héros avez une crisme d’asthme suivi d’une arthrose palmaire à l’apport sanguin massif, déformant les veines en autoroutes du soleil durant les périodes estivales. Les maquillages étaient réalisés par BigMat, dignes des plus grandes chirurgies de Dr Delajoux. Peu importe, on adorait !

Publié dans TVshows

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